L’exposition Sueurs Chaudes se charge d’une intranquillité ombragée d’affection et assume la part d’obscurité comme force d’éclaircissement dans la lignée des Romantiques. Cependant, le parti-pris du parricide, en vogue dans le Romantisme, laisse fleurir dans l’exposition un rapport à la mère : la terre-mère, Gaia, la plus ancienne de toutes. L’anxiété palpable, ne provient nullement de l’influence des pères ; les artistes de l’exposition refusent de tourner le dos au passé. Et si la question du corps dans les récits d’horreur est primordiale, elle l’est également dans "Sueurs Chaudes" où le corps féminin quitte le régime de l’hyper-visibilité pour se révéler sous la forme de fragments. Fragments cataphile, esprit sous-terrain.